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Au réveil, rien de tel qu’un bain chaud pour commencer la journée… et se mettre en retard sur le planning 😅 Mais en réalité, à part être le 27 au soir à Seyðisfjörður, tout est assez flexible. Un arrêt de 1–2 jours à Reykjavík est prévu, pour la suite on improvisera.

👉 Deuxième halte dans des bains chauds déjà visités en 2016, Pollurinn. Rénovés en 2018, ils comptent désormais deux bassins supplémentaires. Une Islandaise et sa fille nous parlent un peu de la région et nous suggèrent le bain glacé juste en contrebas… nous refusons poliment : l’hypothermie n’est pas au programme du jour.

👉 Ensuite, direction un vestige maritime impressionnant : l’épave du BA64, un ancien baleinier en acier construit en 1912 en Norvège, qui a navigué sous pavillon islandais pour la chasse à la baleine et à la morue. En 1981, en fin de vie et jugé trop vieux pour être réparé, il a été volontairement échoué dans le fjord de Skápadalur, au fond du Patreksfjörður. Depuis, il est là, rouillant lentement au vent et aux embruns. Malgré son âge, on peut encore explorer une partie de ses structures, et sa silhouette fantomatique en dit long sur son passé. Pendant que Gabrielle le croque, je pars en exploration, chaque recoin m’attirant. Seules les cales inondées résistent encore à ma curiosité.

👉 Dernière étape : Látrabjarg, les plus hautes falaises d’Islande (jusqu’à 440m), célèbres pour leurs colonies d’oiseaux marins. En 2008, un pneu m’avait empêché d’y aller. En 2016, nous avions eu la chance d’y voir des milliers de macareux moines (puffins). Mais cette année, trop tard : après le 15 août, les puffins quittent la région, fidèles à leur calendrier millimétré.

La journée se termine au camping de Breiðavík, installé dans une ancienne maison de correction pour adolescents construite en 1912. En 2008 déjà, j’avais découvert cette histoire en passant par ici. Sur place, mon kit de réparation de pneu rend service à une famille française en galère, et nous finissons par partager une bière avant d’aller dormir. Gabrielle, elle, avait déjà trouvé refuge sur un canapé pour la nuit.

À noter : une part de tarte aux myrtilles a eu raison d’une de mes molaires dans l’après-midi. Pour l’instant, aucune douleur : soit le nerf a été sectionné net (merci la myrtille), soit il n’a pas encore compris ce qui lui arrive… et ça risque de réveiller tôt ou tard. En attendant, ma dentiste me conseille de voir comment ça évolue. Cette fois, ce n’est sans doute pas une réparation à 20 centimes.

#Iceland #Westfjords #HotSpring #BA64 #Shipwreck #Latrabjarg #Adventure #Inkavik

📝 Erratum

J’avais en mémoire que Breiðavík avait été une maison de correction pour adolescents. En réalité, il s’agissait d’un centre pédagogique d’été pour garçons entre 1954 et 1979, et auparavant d’une ferme et presbytère. Aujourd’hui, on y trouve notamment un hôtel et une petite église, dans un décor naturel exceptionnel.