📍 ///programmers.panicked.surviving
Un petit post bonus, car on capte encore du réseau alors qu’on navigue – et après la péninsule à l’horizon, le silence complet nous attend.
La traverse se passe bien… du moins pour la première demi-heure. On voit des dizaines de macareux affolés par notre sillage, essayant de décoller en catastrophe ou, dans les pires cas, de plonger tête la première.
Ce n’est pas étonnant : ces oiseaux sont sobres en vol, mais d’incroyables nageurs sous l’eau. Ils utilisent leurs ailes comme des palmes et leurs pattes palmées comme gouvernails, pouvant plonger jusqu’à 60 m de profondeur pendant près d’une minute .
Leur vol est un show visuel : battements rapides (jusqu’à 400 fois par minute) à quelques mètres de la surface, parfois jusqu’à 88 km/h, donnant l’impression d’un clown du ciel .
Maintenant, je file sur le pont pour voir si je peux apercevoir des baleines. Ce silence, cette immense mer… je croise les doigts.
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