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Le vent a soufflĂ© toute la nuit et une bonne partie de la journĂ©e. Je nâose pas imaginer la situation dans le Hornstrandir.
Câest une rĂ©gion magnifique et on comprend que les Islandais souhaitent la garder intacte pour les gĂ©nĂ©rations Ă venir. Les possibilitĂ©s de randonnĂ©es et de treks sont multiples⊠à condition dâemmener tout avec soi et de ne rien y laisser. Les seuls signes de civilisation sont parfois une maison isolĂ©e au milieu de nulle part, appartenant Ă une famille ou Ă un individu qui en a hĂ©ritĂ©. Sur une Ă©tape de 16 km entre deux points relativement frĂ©quentĂ©s, nous nâavons croisĂ© personne. Tout au plus, un couple de marcheurs en dĂ©but de parcours. En cas dâincident, on ne peut compter que sur soi-mĂȘme et sur lâĂ©quipement emportĂ©. Les sauveteurs islandais sont trĂšs performants, mais les prĂ©venir est une autre affaire.
Je repense Ă lâhistoire que Hrolvur nous a racontĂ©e : un marcheur avait chutĂ© et sâĂ©tait cassĂ© le bras aprĂšs un col. Par chance, dâautres randonneurs sont arrivĂ©s et ont pu organiser les secours. LâIslande ne disposait alors que dâun seul hĂ©licoptĂšre pour tout le pays. Lâhomme a dĂ» attendre plusieurs heures, malgrĂ© la prĂ©sence de secouristes auprĂšs de lui, car seule une Ă©vacuation motorisĂ©e pouvait lâaider.
MalgrĂ© ces conditions, les accidents graves restent rares. Peut-ĂȘtre parce que la rudesse de lâendroit pousse chacun Ă mieux sây prĂ©parer ? AprĂšs cinq jours dans la rĂ©serve, je pense que nous Ă©tions relativement bien Ă©quipĂ©s, mais sans doute pas assez prĂ©parĂ©s Ă la complexitĂ© de certains passages.
CĂŽtĂ© mĂ©tĂ©o, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă tout. Le vent est lâennemi le plus redoutable, suivi du froid et du brouillard, puis de la pluie. Mais quand le soleil finit par apparaĂźtre, il efface en un instant les galĂšres prĂ©cĂ©dentes. Au moins le temps dâun rayon.
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